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7 août 2012

Tout d'abord, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour l'un de nos donateurs qui nous a quittés après une éprouvante maladie. Daniel était la générosité même, toujours à l'écoute de ceux qui rayonnaient dans le quartier, il avait financé " des chaussures pour tout le monde" l'année dernière. C'était aussi un ami que nous n'oublierons pas.

Eugénie continue à m'informer périodiquement de ce qu'il se passe au sein des familles que nous épaulons.

Les cours d'alphabétisation ont permis à Lucienne, Marie et Odette de bien avancer dans la compréhension, l'écriture du français, couramment parlé dans le pays.

Des passages en classe supérieure sont à noter chez Eddie, Solofo, Prosper et nous nous en réjouissons.

La famille de Christine et celle de Roseline, tout aussi dynamiques l'une que l'autre, avancent à grands pas vers une autonomie certaine.

Quant au projet que nous avions en parténariat avec un village voisin, de trop grande envergure, il semble qu'il ne puisse pas aboutir. Nous n'abandonnons pas pour autant les familles, à titre particulier, qui y sont installées.

A suivre... à bientôt.

 

12 Juillet 2012

Toujours dépositaire de nombreux vêtements destinés aux familles, j'ai saisi l'opportunité du départ de mon fils Cyril  et de sa copine pour Madagascar. A eux deux, ils ont véhiculé quarante kilos de vêtements,  je leur en suis infiniment reconnaissante. Il en reste encore beaucoup, j'espère que d'autres bonnes volontés feront de même dans les prochains mois.

L'assemblée générale a approuvé les comptes et les projets en cours et le conseil est reconduit.

Eugénie continue de me faire parvenir les nouvelles. Elle est en cours d'inscription à l'Alliance Française des enfants des familles d'Odette, Marie, Lucienne et PAtrick pour les cours de rattrapage pendant leurs vacances. L'alphabétisation des parents est parrallèlement stoppée pendant cette période.

Un décès dans la famille de Baholy a stoppé les travaux de mise en forme du toit que nous a autorisée le propriétaire, certification ayant été faite par écrit.

Les travaux faits chez Prosper l'ont encouragé à faire quelques aménagements. Il a agrandi sa maison avec les vieilles planches et briques restantes, ce qui lui a permis de mettre de l'ordre dans ses 9 m2 que la famille occupait jusque là. Le petit dernier Saroubidy parle désormais et se fait comprendre d' Eugénie.

En même temps que nous espérons un hiver pas trop froid pour eux tous, je vous souhaite un bel été.

22 mai 2012

Depuis mon retour en France, Eugénie a repris les cours d’alphabétisation et les progrès se font sentir peu à peu. Odette, Lucienne, Marie sont satisfaites de leurs ventes d’artisanat et voient l’avenir d'un jour meilleur, pour elles et leurs enfants.

Eugénie me tient régulièrement informée de l’avancée de nos actions.

Christine et sa famille occupent désormais une maison à Antsahabe et élèvent des petits lapins. D’autres travaux continuent, sur une autre maison, pour héberger François et ses enfants, sa femme n’est toujours pas revenue auprès de lui.

 

 

 

 

 

 

 

Le responsable de l’association Famonjena nous autorise à faire une étude sur le village, et, selon la proposition que nous lui soumettrons pour aider ses habitants, il décidera d’établir un contrat de partenariat.  Notre but est de leur apporter une source de revenus en même temps qu’aux familles que nous avons déménagées là-bas.

Ici, en France, la vente de vêtements précédemment lancée a reçu un bon accueil. Aidée d’Eliane, nous avons pu satisfaire quelques demandes et ainsi faire d’ « une pierre deux coups » : répondre ici à une demande pour un budget modeste et récolter quelques billets que nous dépenserons sur place pour les familles malgaches. Nous remercions toutes les personnes qui ont compris l’enjeu de cette démarche. Quant aux autres vêtements, ils seront acheminés progressivement par des touristes volontaires et répondront pour une grande part aux besoins des familles.

A bientôt.

 

10 avril 2012

Ce mercredi 4 avril, j'ai découvert, sur les conseils de Stéphane, à la tête d'une association favorisant un commerce équitable, un dispensaire ouvert aux plus pauvres, et qui apporte tous les soins nécessaires, de haute qualité, visite généraliste, soins dentaires, analyses médicales, tout ceci dans le plus haut respect de l'être humain. En tant qu'association « Enfants de Tana », j'ai donc sollicité de ce dispensaire de référencer tous les membres de nos familles afin de les faire bénéficier d'une visite médicale annuelle et d'un contrôle dentaire. Le dispensaire détiendra les fiches de chacun, et sur un document que nous leur fournirons au cas par cas, il apposera sa signature confirmant le passage et sur le carnet de santé, il notera les indications concernant la maladie et les médicaments à prendre. La plupart des médicaments sont distribués gratuitement, il nous restera à payer les consultations annuelles et les visites d'urgence. Nous avons bon espoir d'obtenir leur accord et mettrons en place aussitôt la procédure.

Nous avons également rendu visite à Prosper et sa famille auxquels nous avions demandéun effort de rangement. Effectivement, nous avons constaté un effort dans ce sens et commandons aussitôt les tôles neuves promises pour renouveler le toit en triste état.

Ce matin, jeudi 5 avril, nous avions rendez-vous à l'hôpital pour Valosoa, la fille handicapée de Baholy. Le docteur l'a trouvée éveillée, il semble qu'une rééducation pourrait l'aider à retrouver l'usage de ses jambes. Nous l'accompagnons avec son père à l'hôpital voisin du lieu où ils habitent pour lui faire suivre des séances de kinésithérapie que nous payons d'avance ainsi que les frais de transport pour l'y emmener.

Nous nous activons particulièrement pour offrir un toit à la famille de Christine et celle de François. Nous avons conscience de l'urgence et mettons tout en œuvre pour effectuer leur emménagement avant mon départ le 18 avril.

 

2 Avril 2012

Après ce week-end riche en événements, je ne résiste pas à venir vous raconter les dernières.

Samedi d'abord, le « village » avec lequel nous avions des contacts, nous a ouvert ses « portes ». Nous avons parcouru une partie des 17 ha qu'il occupe, construit il y a quelques années par la Fondation Abbé Pierre pour les plus défavorisés. Nous avons conduit Doris dans une des trois maisons inoccupées. La veille encore, elle nous suppliait de lui trouver une solution, ayant opté pour la rue de peur d'être de nouveau agressée. Le bonheur qu'elle a affiché, prenant possession des lieux, nous a récompensées des nombreuses démarches que nous avions dû faire. Malgré l'aridité des lieux, les difficultés d'y trouver une source de revenus, elle s'est montrée très positive et a immédiatement envisagé différentes solutions : des cultures, l'élevage de poules, et en attendant que cela soit lucratif, continuer les lessives.

Nous avons complété son installation bien que succincte, deux ballots qu'elle et son fils ont transporté sur la tête, par un approvisionnement de bases au marché voisin et en la raccompagnant à proximité de sa maison, elle a laissé passer toute sa reconnaissance dans une touchante émotion que nous partagions.

Puis, hier dimanche, c'était la journée récréative avec Odette, Lucienne et Marie. Patrick, qui devait faire partie du groupe n'est pas venu. Endimancher comme on ne le fait plus, elles étaient au rendez-vous rayonnantes avec leurs enfants. Plus tard elles n'ont cessé de dire leur joie d'avoir cette journée en cadeau: Découvrir l'aéroport, Croc Farm, le parc aux crocodiles, sortir des murs de la capitale, et aussi.....pic niquer, prendre pour la première fois un café à la terrasse d'un restaurant. Quel bonheur de voir leur regard avide, dévorant chaque minute de cette journée comme un bien précieux dont elles se souviendront. Un peu de légèreté dans leur vie si dure venait les récompenser de leurs efforts et de la confiance qu'elles nous ont faite.

Au retour, nous attendaient Christine et son mari et Roseline. Victimes de vols de poules en ce qui concerne Roseline et Eugène pendant leur absence lors des funérailles de leur parente, ils ne voyaient pas comment faire face à cette nouvelle difficulté. Quant à Quant à Christine et son mari, ils ont subi des agressions, on leur a volé le peu qu'ils avaient et les enfants vivent dans la peur. Nous espérons prochainement leur proposer l'emménagement dans une maison du village après quelques remises en état.

Rien n'est jamais gagné mais à chaque jour suffit sa peine et nous avançons.

28 Mars 2012

Pendant que nous parcourons les quartiers avec Eugénie, Marie, la soeur de Laurent de l'hôtel Niaouly, a lancé un appel auprès de ses amies pour collecter des vêtements pour les dix sept familles que nous accompagnons. Elles ont largement répondu à son appel et nous remercions grandement Marie et ses amies de leur soutien. Mais devant l'importance des arrivées, le problème d'acheminement reste bien réel. Si quelqu'un parmi nos lecteurs, a une solution, elle sera la bienvenue.

Les cours d'alphabétisation se poursuivent et des progrès se dessinent.

En même temps, nous recherchons activement une solution pour donner un toit aux trois familles les plus démunis : celle de François, Doris et Christine. Pour cela, nous avons rencontré une association malgache qui dispose de petites maisons en brique inoccupées dans un village construit par la Fondation Abbé Pierre à 15 kms de la capitale. Il convient de suivre la procédure afin d'obtenir leur accord pour placer ces familles. Nous sommes en contact journalier avec eux et comptons sur une réponse positive dans les prochains jours.

Par ailleurs, nous attendons des devis lancés pour reconstruire la maison de Donné qui, en bois, laisse entrer l'eau les jours de pluie, ainsi que pour la réfection du toit de la maison de Baholy.

 

 

 

 

 

18 mars 2012

Mardi 13 mars, nous avons donné notre premier cours d'alphabétisation. Marie, Lucienne, Odette, Patrick étaient présents et attentifs. Lucienne écrit et lit correctement, l'esprit vif, elle comprend vite pour effectuer les opérations plus compliquées. Marie est très attentionnée, a une belle écriture, mais la reproduit sans savoir lire le français. Quant à Odette et Patrick tout reste à apprendre même si Odette a une plus grande facilité à manier le crayon. Rendez-vous est pris pour poursuivre.

La vente des cartes ne trouvant plus le succès qu'elle avait, nous avons fourni à Sissi un stock d'épicerie qu'elle cherche à écouler sur les marches du jardin d'Ambojatovo.

Roseline est passée nous voir, sa mère est décédée à Antsirabe. Elle n'a pas d'avance pour s'y rendre. Nous participons financièrement.

Ce jeudi 15 mars, nous rencontrons l'Alliance Française pour nous renseigner sur les cours de vacances qu'elle propose. Nous prenons acte de faire passer un test d'adhésion aux enfants d'Odette, Marie, Lucienne et Patrick comme ils l'ont souhaité. Nous débuterons aux prochaines grandes vacances.

Ce vendredi, j'arpente le quartier de la Digue pour visiter une maison que nous pourrions proposer à François. Nous prévoyons de beaucoup l'assister au départ et ceci dans le but de préserver les enfants, tout en lui apportant l'opportunité d'élever des poules et des canards.

Odette, Marie, Lucienne et Patrick me rappellent qu'elles m'avaient soumis l'idée d'une journée récréative entre nous : une sortie à l'aéroport qu'elles ne connaissent pas ( à 15 kms ) leur ferait tellement plaisir. Nous mettons cette journée au programme, il ne nous reste plus qu'à l'organiser.

Chaque matin je me lève avec la ferme intention de mettre François et sa famille à l'abri. Mais ce n'est pas si simple : ici la maison est inondée en cas de pluie, là, il n'aurait pas l'occasion de trouver un petit travail ou d'élever ses poules, ou bien la personne à contacter n'est plus là... Il faut aller ailleurs, plus loin, un autre jour.

D'autres familles présentent un caractère d'urgence auquel nous apportons toute notre attention :

  • Doris dont le dossier pour être placée en formation a été stoppé à l'heure même où elle allait déménager, par décision du responsable de l'ONG en raison de la crise,

  • Baholy qui, courageusement, garde près d'elle son enfant handicapée et pour laquelle nous désirons savoir si une amélioration peut être envisagée et de quelle manière.

Nous gardons espoir pour elles comme pour tous.

8 mars 2012

Depuis fin février, revenue à Tananarive, je reprends contact avec les familles parrainées.

Le 1er groupe pris en charge, Odette, Lucienne, Marie, a souhaité nous rencontrer pour voir comment évoluer. Leur demande a confirmé en même temps ce que nous voulions leur proposer. Décision est prise de mettre en place des cours d'alphabétisation avec l'aide de Laurent qui nous met à disposition un local pour cela. En même temps, elles cherchent un moyen de « garnir la 2ème poche », désormais leur épargne, et nous les accompagnons de notre soutien dans la recherche de ce qu'elles peuvent proposer à la vente. Pour répondre à la préoccupation qu'elles ont d'apporter le meilleur pour leurs enfants, elles souhaitent qu'ils puissent compléter leur scolarisation avec des cours de vacances, ce que nous nous empressons de chercher.

D'autres familles ont été plus pénalisées encore dans leur vie quotidienne par le cyclone du 14 février, destruction du stock de cartes pour Marie, elle n'a plus rien à vendre, inondation du lieu de vie pour Baholy qui vit sous une tente de sinistrés en attendant.

Il y a deux jours, nous avons dû emmener François aux urgences. Il avait été agressé pour la subvention que nous lui avions donnée la semaine précédente. Par là même, j'ai découvert l'hôpital et ses difficultés d'accès, files d'attentes nombreuses à la consultation, à la pharmacie pour acheter le nécessaire aux soins, ensuite achat de draps, couvertures etc.... Le lendemain, remis sur pied, il retrouve ses enfants propres et habillés de neuf par Eugénie. Nous mettons l'urgence à le sortir de son coin. La récente proposition d'un voisin a, encore une fois, avorté. Nos moyens sont modestes mais nous décidons d'assumer la location d'une maison jusqu'à ce qu'il retrouve des forces pour travailler.

Hier, 9 mars, nous avons visité les deux familles au quartier d'Anosypatrana. Prosper était là avec ses enfants, la maison est un véritable capharnaum et le toit a souffert du cyclone. Nous proposons de le remplacer à condition de faire du tri et du rangement à l'intérieur. Les enfants vont à l'école désormais, la directrice nous le confirme.

Pour pallier les problèmes de santé que rencontrent nos familles, nous envisageons de trouver un accord avec un dispensaire auprès duquel les familles pourraient se rendre et bénéficier des soins nécessaires que nous prendrions en charge.

Notre budget est réduit mais nous nous devons de faire le maximum.

 

 

19 février 2012

J’apprends par Eugénie que :

  • Doris s’installe avec ses enfants en formation artisanale et ce pour trois années.

  • une famille met à disposition de François et de sa famille, une maison nécessitant des réparations. Eugénie met immédiatement en place les artisans nécessaires.
  • Donné est accepté à un poste de gardien remplaçant dans une ONG.

Un terrible cyclone a eu lieu ce mercredi 15 février provoquant sûrement des dégâts importants dans leurs maisons si précaires. Je serai sur place la dernière semaine du mois et vous tiendrai au courant au fur et à mesure des découvertes.

Novembre 2011

En avril, nous avons eu deux moments forts pour l’association :

  • La rencontre d’une marraine et sa filleule : deux femmes aussi différentes qu’il soit possible se retrouvent dans les bras l’une de l’autre, dans la même émotion.

  • Le bonheur de ce couple qui nous apporte leur 1ère récolte de manioc. Ils ont trouvé une petite maison pour un loyer modeste en contre partie du travail de la terre, sans eau et sans électricité. Les enfants vont à l’école chaque jour à 2 h de marche et ils ne savent que dire « Faly be aho.. » (On est heureux).

 

Nous avons distribué, conformément à leurs attentes, à chacun l’outil de production qu’il souhaitait : une balance, des graines, des sacs pour récolter le riz, des outils pour travailler le bois …. Et à chaque famille, une grande couverture pour les nuits froides de l’hiver.

Laurent de l’hôtel Niaouly nous rétrocédant à mesure qu’il les remplace les lits de l’hôtel, nous avons commencé la distribution aux familles qui dorment sur des nattes. Nous le remercions pour sa pleine collaboration tant par ses messages dans les mails adressés à sa clientèle que par l’engagement pris de nourrir deux enfants sans hébergement le week-end.

Nous avons également admis une nouvelle famille, vivant sous une bâche tendue entre un muret et une benne à ordures :le père, François, épuisé, les enfants présentant une carence alimentaire évidente. La principale urgence est de leur permettre de se nourrir, viendra ensuite la recherche d’un toit avant la saison des pluies qui restera notre principal souci.

Les effets de la crise se faisant ressentir, nous avons dû fournir un stock de base des produits qu’ils n’ont pu acheter pour leur permettre de reprendre leurs ventes et ainsi payer leurs loyers.

De même, à cause des intempéries, une maison menaçait de s’effondrer. Nous avons fait le nécessaire pour la restaurer.

De nombreux vêtements sont arrivés à l'hôtel Niaouly que nous avons immédiatement distribués. Nous remercions les généreux donateurs qui participent ainsi en répondant aux besoins des familles. Peu à peu, nous avons vu renaître sourires et confiance dans leurs yeux. L’une d’elle était heureuse de nous apprendre que le mois suivant, elle fêterait le baptême de ses trois filles.

 

Un des enfants a été reçu à son examen C E P E. Pour sa mère régulièrement agressée par son ex-compagnon, Eugénie a monté un dossier pour obtenir une formation artisanale qui la mettrait hors danger. Le dossier est en cours et aux dernières nouvelles, elle serait, avec ses enfants, acceptée pour cette formation.

Le mari de Christine vend désormais des cacahuètes et les deux enfants sont inscrits dans un centre préscolaire. Ils ont réintégré la maison du grand-père ce qui les libère de la charge du loyer. Elle est très faible, souvent hospitalisée pour des problèmes d’estomac.

Le décès du compagnon de Viviane a provoqué la séparation des enfants d’un premier mariage. Les trois orphelins sont restés habiter la maison de leur père. Nous avons considéré qu’ils revêtaient toutes les conditions pour être parrainés. Une belle leçon de solidarité familiale nous a été donnée ce jour où nous leur avons rendu visite. Les deux frères aînés (21 et 27 ans) se sont répartis la charge des trois enfants et, alors qu’ils vivent aussi de tris de bennes à ordures, ils nous ont dit garder l’aide que nous leur apportons pour l’avenir de leurs jeunes frères et sœur…

 

 

 

BAHOLY vend désormais sa production de légumes et les démarches continuent pour sa fille handicapée afin de lui procurer un fauteuil roulant. Elle a dû la reprendre chez elle, l'école ne pouvait pas la garder. Leur maison : les murs d’une maison en ruine sur lesquels des tôles et des bâches ont été tendues près des terres qu’elle cultive. Mais elle sourit et dit que tout va bien.

Nous avons rencontré Donné et sa femme chez lui dans une petite maison de bois au bord d'un canal vendant des légumes qu'ils achètent. Leur maison est bien tenue et Olga complète leurs revenus avec quelques lessives qu'elle fait dans le quartier.

 

L’enfant orphelin rencontré pleurant sur les escaliers, secouru d’urgence en avril est désormais pris en parrainage avec son père et ses sœurs. Les petites filles sont scolarisées depuis la rentrée scolaire et le plus jeune est accepté exceptionnellement en maternelle dans l'école de l’aînée.

 

Dix sept familles nous font désormais confiance pour les accompagner.

 

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