Nono, sa femme et ses enfants

Souvent confronté à d’énormes difficultés, il a du mal à maintenir le cap et notre soutien allège quelque peu la dureté de sa vie, permettant d’assurer la scolarisation de sa fille Anissah, née en 2005. Elle lui apporte également une certaine sécurité s’appuyant sur celle-ci pour croire en ses capacités.

 

Avril 2013. Il suit son chemin et notre aide lui apporte un peu de confort pour l'éducation de ses enfants. 
 
Septembre 2013. Toujours indolent, il s'est fait licencier de son travail. Désormais sans travail, Eugénie lui a proposé une formation à l'ASA qu'il a acceptée.

Mai 2014. Nono vient m'apporter les certificats de scolarité. Il est actuellement manoeuvre, payé 5000 Ar par jour, proche de chez lui, il a la possibilité de s'occuper du repas car sa femme travaille. Il a trouvé un terrain pour construire une maison de 200 m2 à raison de 15 000 Ar le m2 à Ambohijatrimo, nous avions parlé de l'établissement d'un micro crédit mais je lui rappelle les conséquences, c'est-à-dire plus de subvention, et la nécessité d'avoir l'argent nécessaire pour construire la maison et ainsi se dégager de sa location. Nous attirons aussi l'attention sur le fait qu'il sera à l'extérieur de la ville avec toutes les conséquences pour le travail de chacun, l'école. Il se met d'accord avec Eugénie pour recevoir sa subvention par mois et non pas par trimestre.

Février 2016
 

Rencontre avec Nono. Il me fait part de son souci de changer de maison. Celle que nous avions visitée est désormais privée de lumière par une construction juste à proximité. Il a trouvé une maison à acheter, il souhaiterait qu'on l'aide mais nous ne pouvons l'envisager. Actuellement il est employé maçon, sa femme travaille. Or l'écolage des filles coûte cher, il n’arrive pas à mettre de l’argent de côté et donc ne peut envisager l’achat de la maison sans nous.

Septembre 2016

Annissah a réussi son CEPE et passe en 6°.

Octobre 2017

Nono ne travaille toujours pas et sa femme a perdu son travail. Willy est de plus en plus obligé d’aider pour la scolarisation de ses nièces. Nous décidons donc de sortir Nono des familles aidées puisqu’il ne fait aucun effort et prévoyons de donner à Willy selon les frais réels pour la scolarisation des filles.