Le blog de enfants-de-tana

11 mars 2013

Aujourd'hui "les Enfants de Tana" s'associent aux enfants de MOROMBE : la ville de la côte ouest à 200 kms de Tuléar, oubliée de tous, dévastée par le cyclone HARUNA fin février et dont il ne reste plus rien. L'école est détruite, plus d'eau et plus d'électricité dans la ville pendant des jours, plus d'accès possible. Seulement aujourd'hui, les villageois ont pu retrouver des légumes sur leurs étales. Après "le nettoyage ", il est maintenant nécessaire de reconstruire. Même si la volonté de s'en sortir est toujours là, il manque les fonds nécessaires. Les appels au secours ont été lancés de part et d'autre et nous restons en attente.

A notre niveau, nous souhaitons les accompagner:

- en le faisant savoir au plus grand nombre,

- en participant si modestement soit-il, à cette reconstruction, par un don. Vous pouvez effectuer celui-là sur ce site, en cochant " faire un don " par paypal, moyen sécurisé, et en mentionnant sur "indications pour le vendeur " MOROMBE.

Madhi, qui habite là-bas et qui a pu nous alerter est au courant et vous remercie par avance. Nous lui transmettrons tout ce que nous recevrons avec cette référence.

Un grand merci à vous tous, nous savons que nous pouvons compter sur vous.

5 Février 2013

Eugénie m'a communiqué rapidement les dernières nouvelles : Momo est décédé des suites de son accident.

Occupée à gérer l'urgence, à aider Christine et ses enfants, et n'ayant pas facilement accès à internet, elle me donnera toutes les précisions ultérieurement.

Nous transmettons à la famille nos sincères condoléances.

15 janvier 2013

Un appel au secours d'Eugénie me fait revenir vers vous. Voyez vous-mêmes :

1er mail :

bonjour Nicole

Voici ce que j'ai  vécu pendant ces derniers jours, je te  le partage pour que, à  ton  tour,  tu puisses m’aider pour la suite.

Il s’agit  de la famille de Christine et Momo, le père est très malade à l’hôpital,  la mère est enceinte. Lorsqu’une femme m'a remis leurs trois enfants je ne savais plus que faire, j'ai trouvé la soeur de Christine et  son frère, ils ont accepté de les garder.

Vendredi dernier les  enfants ont été ramenés à Christine à l’hôpital et y sont restés. Ils dorment  sur le ciment dans une cuisine commune à l’intérieur de l’hôpital sans rien.

Hier soir Christine a accouché d'un petit garçon, le bébé doit  rester en couveuse

Que faire ?

 j'ai  fait des  démarches  pour les aider, il me manque de l'argent, de la nourriture. Je dois chercher quelqu'un  pour garder les enfants et le père. (à l'hopital, il n'y a pas de distribution de repas ni de garde-malades).

Si tu pouvais m'aider  financièrement   ce  serait le bienvenu,  j'avais cru que ce que j'avais d’avance suffirait mais le cas s'aggrave.  Que dois  je faire ?

2ème mail :

Nicole

J'ai fait des  démarches auprès d’associations, j'ai trouvé où loger les enfants provisoirement jusqu'à la sortie de leur mère. C’est un centre de religieuses  qui travaillent à l’hôpital mais les conditions sont claires, il faudrait un adulte de confiance avec eux  7 jours  sur 7, les gîtes de nuit n'accueillent pas les enfants de leurs âges et l'état du père  est très grave, il risque  de rester longtemps à l’hôpital, avoir une opération.

L'assistante sociale  de l’hôpital  accepte de prendre en charge  le bloc c’est-à-dire l'opération

et je me suis engagée au nom de l’association pour  les dépenses   pré  et  post   opératoires.

 

dis moi ce qu'il faut faire ?

Eugénie

 

 

 

 


 

13 Janvier 2013

Eugénie et moi-même, nous formulons pour vous des voeux de bonne année 2013 et souhaitons aux familles que nous accompagnons de trouver enfin la voie de l'autonomie.

Du chemin reste à faire pourtant quand je lis le mail que je viens de recevoir d'Eugénie. Maurice, époux de Christine, vient d'avoir un accident - il est tombé dans un ravin de plus de cinq mètres - et n'a été découvert qu'un jour et demi après. Il est maintenant à l'hopital, paralysé.

En même temps, heureusement, Eugénie nous relate comment elle a pu retrouver Fanisy la femme de François pour le plus grand bonheur de ses enfants.

Tout est précaire et rien est acquis mais nous ne désespérons pas et les soutenons dans leurs efforts et leurs difficultés, grâce à vous.

Merci.

24 décembre 2012

C'est un beau cadeau que nous a réservé Eugénie en cette veille de Noël et nous la remercions vraiment.

Sans savoir encore comment elle a pu faire, elle m'annonçait ce matin par mail qu'elle avait retrouvé Fanisy, la femme de François, la mère des deux petits complètement désorientés depuis sa disparition. Il est clair que c'est un événement important qui pourra contribuer à la bonne insertion de François dans le milieu du travail.

Bon Noël à tous de la part, aussi, des familles d' "Enfants de Tana" qui, au travers de l'interview radio, ont su dire à quel point, vous tous, aviez ravivé l'espoir qu'ils avaient perdu.

Merci.

19 Novembre 2012

Quelques moments forts de ces derniers jours :

Le samedi 10 novembre, la radio nationale malgache nous recevait pour un enregistrement tendant à faire connaitre notre association. Sur le plateau, les parents, les enfants, ont répondu aux questions sur leur vie, la rencontre avec l'association et ce que cela leur a apporté. Ils ont tous participé avec enthousiasme, heureux d'être enfin pris en considération. Autre point positif, ils se sont rencontrés pour la première fois, ont fait connaissance, les enfants ont joué ensemble. Nous leur avons une nouvelle fois démontré notre attachement à les insérer dans un monde où ils trouveront équilibre et autonomie.

Le samedi suivant le 17, c'était le bilan de santé établi par le dispensaire Manjakaray avec lequel l'association a passé un accord. Ainsi, nous pensons leur enlever "une épine du pied" en assurant la gratuité des soins à nos bénéficiaires, la maladie la plus banale anéantissant tous leurs efforts pour sortir de la précarité par son coût élevé.

La semaine prochaine, je serai en France et vous tiendrai au courant des avancées par famille. 

 

À bientôt et merci pour votre soutien.

 

Nicole

20 octobre 2012

 

De retour à Antananarivo, je retrouve les familles pour la plupart heureuses de leur évolution, pour certaines pourtant de nouveau dans les difficultés. C'est là où l'on découvre qu'il ne s'agit pas seulement d'argent mais aussi de la confiance qu'elles nous accordent pour les emmener dans ce monde inconnu, en dehors des bennes à ordures, qui doit être à la hauteur de leurs efforts. Et ceci sans oublier de les respecter dans leurs désirs, leur culture pour les sortir de conditions de vie inacceptables pour des humains en les aidant à développer leurs spécificités.
 
Avec patience, nous poursuivons notre engagement avec François, Sissi, Doris, Viviane. Eddie qui est tenté par le fait d'abandonner l'école. Pour chacune des familles où des faits marquants ont eu lieu, vous trouverez les informations dans le chapitre qui leur est consacré. 
 
D'un autre côté, nous avançons dans le projet de partenariat avec le dispensaire qui pourrait prendre effet avant mon retour en France.
 
Quant à Perle Ranarison, joournaliste des "Nouvelles" et Nomena Roharivonjy de "l'Observateur",  que nous avons rencontrées, elles sont décidées à passer régulièrement des articles sur l'association pour nous aider à sensibiliser leurs lecteurs à notre action.
 
Nous remercions sincèrement ces deux jeunes femmes ainsi que la responsable du dispensaire, le coordinateur, tous aussi disposés à nous aider dans notre programme.

22 septembre 2012

Quelques informations que je ne résiste pas à vous faire connaitre avant mon départ.

Le mercredi 12 septembre, nous avons rencontré une association de jeunes de Pont de Chéruy, NGA ou Nouvelle Génération d'Adolescents, qui a décidé d'oeuvrer par des actions lucratives dans la région, dans un but humanitaire pour Madagascar. Sept d'entre eux proposent, outre une part des bénéfices de leurs actions, une aide matérielle sur place ainsi qu'un témoignage pour sensibiliser autour d'eux au retour du voyage. Nous avons été fortement impressionnées par leur détermination et leur lucidité à nous apporter ce soutien. Nous espérons vivement que ce projet pourra voir le jour et ainsi consolider l'espoir que nous avons donné aux dix-sept familles que nous accompagnons.

Par ailleurs, j'ai reçu un contact par mail d'une journaliste d'un important journal malgache qui se propose, par des articles, de faire connaitre l'association. Une rencontre prochainement à mon arrivée à Antananarivo, nous permettra d'affiner ces possibilités.

Nous avançons doucement, l'essentiel est que nous soyons toujours capable d'honorer la promesse d'accompagner sur la voie de l'autonomie  ces dix-sept familles qui nous font confiance.

9 septembre 2012

Le bilan du mois d'août qu'Eugénie vient de m'envoyer est très positif.

Viviane a trouvé une petite maison pour l'abriter avec son fils.  

François a accepté de retourner vivre dans la maison qu'Eugénie avait trouvée pour lui et qu'il avait quittée devant les difficultés qu'il avait rrencontrées.  Elle l'a assuré  de notre accompagnement  jusqu'à ce qu'il trouve un travail pour les aider à vivre.

Chez  Baholy, Roseline, Christine, on prépare  la rentrée scolaire. Les enfants des familles d'Antanarenina continuent à suivre les cours de rattrapage donnés par l'Alliance Française.

Un changement s'opère donc très nettement chez Christine, François. Espérons que cela continue. Le mois prochain, je serai sur place avec Marie Louise, la marraine de Lucienne, et nous retrouverons chacune des familles.

Donc à bientôt.

7 août 2012

Tout d'abord, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour l'un de nos donateurs qui nous a quittés après une éprouvante maladie. Daniel était la générosité même, toujours à l'écoute de ceux qui rayonnaient dans le quartier, il avait financé " des chaussures pour tout le monde" l'année dernière. C'était aussi un ami que nous n'oublierons pas.

Eugénie continue à m'informer périodiquement de ce qu'il se passe au sein des familles que nous épaulons.

Les cours d'alphabétisation ont permis à Lucienne, Marie et Odette de bien avancer dans la compréhension, l'écriture du français, couramment parlé dans le pays.

Des passages en classe supérieure sont à noter chez Eddie, Solofo, Prosper et nous nous en réjouissons.

La famille de Christine et celle de Roseline, tout aussi dynamiques l'une que l'autre, avancent à grands pas vers une autonomie certaine.

Quant au projet que nous avions en parténariat avec un village voisin, de trop grande envergure, il semble qu'il ne puisse pas aboutir. Nous n'abandonnons pas pour autant les familles, à titre particulier, qui y sont installées.

A suivre... à bientôt.

 

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