18 avril 2013


 

A mon arrivée fin mars, alors que je constate une nette amélioration dans le comportement de certaines familles, les premières parrainées, d'ailleurs confirmée par leurs propos, je suis obligée d'admettre que pour certaines, la réussite n'est pas encore au rendez-vous. Il semblerait qu'ils ne soient pas prêts à concrétiser l'ambition bien que modeste que nous formulions pour eux. Il va s'en dire que nous ne renonçons pas et restons présents à soulager leur quotidien jusqu'au jour où nous les sentirons capables d'assumer leur socialisation.
 L' "effet élastique" - revenir à la case départ dès que nous ne sommes plus présents - montre à quel point nos ambitions ne sont pas en phase avec leur capacité d'assimilation en vue de la seule motivation qui nous anime, sans s'octroyer aucun droit de leur imposer quoi que ce soit : scolariser leurs enfants afin de leur ouvrir les portes qui les libéreront des stigmates de la pauvreté.